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SIRVENTES + La Mal Coiffée / Alt Oper Frankfurt (Philharmonie Francfort (DE)- 25/09/19

SIRVENTÉS:
MANU THÉRON Gesang, Tamburin und künstlerische Leitung
GRÉGORY DARGENT Oud
ÉTIENNE GRUEL Perkussion
LA MAL COIFFÉE:
KARINE BERNY Gesang, Perkussion
MYRIAM BOISSERIE Gesang, Perkussion
MARIE COUMES Gesang, Perkussion
LAETITIA DUTECH Gesang, Perkussion

Im Anschluss im Mozart Saal
Gespräch mit Sirventés und La Mal Coiffée
Moderation: Birgit Ellinghaus
Dauer: ca. 30 Minuten

Der Komponist und Musiker Manu Théron hat sich dem okzitanischen Liedgut seiner Heimatstadt Marseille verschrieben. Als Sänger-Poet in der Tradition der Trobaires Marselhès ist er die Stimme des Trios Sirventés, das das kulturelle Erbe der Provence lebendig halten möchte. Okzitanisch gehört zu den ältesten Regionalsprachen in Frankreich. Die provenzalischen Troubadoure dichteten und sangen in Okzitanisch, das aus umgangssprachlichem Latein entstand. Ihre Sprache war und ist bis heute Ausdruck der Verwurzelung der Menschen in der Landschaft des Südens, dem Alltagsleben und der multikulturellen Geschichte der Region. Heute ist jedoch Französisch offizielle Amtssprache im Land, so dass der Gebrauch der okzitanischen Sprache und Musik vor allem durch die Jugend einem Statement des Aufbegehrens gegen Staat und Macht gleichkommt.
Manu Théron hat für diesen Konzertabend, der sich auf eigene Weise mit dem Musikfestthema „Bekenntnisse“ befasst, mit dem Trio Sirventés und dem femininen Vokal-Quartett La Mal Coiffée eine Auswahl überlieferter Stücke neu arrangiert und weitere neue Lieder „stilgerecht“ geschaffen.

Gefördert vom Kulturfonds Frankfurt RheinMain.
Ein Projekt im Rahmen von BTHVN2020, gefördert durch die Beauftragte der Bundesregierung für Kultur und Medien

Präsentiert von FRIZZ Das MagazinSIRVENTES

Revisitant la tradition chantée des Troubadours, le trio Sirventés s’empare du même esprit frondeur que les poètes dont il s’inspire, pour créer une musique enfiévrée, énergique ou douce, toujours hypnotique! Tout en les incarnant avec une grande modernité, ces trois exceptionnels musiciens reprennent avec humour et respect les mélodies originales des sirventés, ces poèmes contestataires exprimant les violences de leur époque et la stupidité des puissants, qu’ils remettent brillamment au goût du jour. 

Avec :
Manu Théron (Lo Cor de la Plana) : chant, bendir
Grégory Dargent (L’Hijâz’Car, Electrik Gem) : oud, arrangements
Etienne Gruel : percussions

« Un trio imprégné d’esprit méditerranéen, qui donne à cette poésie féconde, qui a inspiré Dante, une sonorité aussi intemporelle qu’étonnante. » télérama sortir TT

« Quelle véhémence, quelle force se dégagent de ces chants adaptés ou inspirés des Sirventés! » libération

« Ils s’inspirent des mélodies originelles avec autant de respect que de créativité. L’emploi du luth oud ouvre, à un pareil répertoire, des horizons insoupçonnés. » l’humanité

LA MAL COIFFEE

Originaire du Minervois, La Mal Coiffée réinvente un chant polyphonique où la poésie et la langue occitane sont indissociables de l’expression populaire. Ancré dans la modernité, ce travail fait résonner le timbre de voix languedocien, un timbre profond et chaleureux soutenu par un puissant jeu rythmique.

Karine Berny : bombo leguero, chacha
Myriam Boisserie : pétadou, chacha, kayamb, adufe
Marie Coumes : tambour sur cadre, roseau
Laëtitia Dutech : tambureddu, adufe, bendhir, tambour

SIRVENTES – Périgueux (24) – 03/04/20

SIRVENTES

POEMES MEDIEVAUX

Présent dès les premiers balbutiements du Trobar (la poésie des troubadours), le sirventés est de style contestataire : il décrit sans ménagement les violences de son siècle, la stupidité des puissants et la fugacité des sentiments humains.

Revisitant la tradition chantée des Troubadours, le trio Sirventés s’empare du même esprit frondeur que les poètes dont il s’inspire, pour créer une musique enfiévrée,

énergique ou douce, toujours hypnotique! Tout en les incarnant avec une grande modernité, ces trois exceptionnels musiciens reprennent avec humour et respect les

mélodies originales des sirventés, ces poèmes contestataires exprimant les violences de leur époque et la stupidité des puissants, qu’ils remettent brillamment au goût du jour.

Les trois musiciens ont choisi de respecter, en les développant ou en s’en inspirant, les mélodies originales, consignées à la fin du XIIIème siècles par les  derniers troubadours. Ils mettent à profit leurs expériences respectives, accumulées lors de rapprochements – utopiques ou avérés – entre les musiques orientales et occidentales, populaires et savantes, anciennes et contemporaines, pour explorer toutes les potentialités de la monodie occitane médiévale. Coutumiers de la digression et de l’improvisation, ils proposent aussi une réponse courtoise, immodérée et surtout inattendue à ceux qui savent, comme nos troubadours, ce que la musique et la poésie peuvent pour atténuer l’absurdité du monde.

Distribution :

Manu Théron : chant
Grégory Dargent : oud, arrangements
 Etienne Gruel : percussions

SIRVENTÉS – ARLES (13) – 17/07/20

Sirventés a décidé de profiter de l’hospitalité des SUDS en y faisant la première étape de la création de ce nouveau répertoire combatif et énergique.

Grégory Dargent, Étienne Gruel et Manu Théron reprennent avec l’énergie d’une espérance retrouvée les « sirventés de Guerre » de l’âge d’or occitan. Le sirventés, ce chant contestataire et sans détours, ancêtre de la protest song, est la matrice de tous les chants de luttes et de combats.

Les troubadours, princes-poètes du midi, premiers auteurs-interprètes d’Europe au XIIe siècle, les ont « trouvés » (écrits) autant pour conjurer les horreurs du siècle ou s’enhardir à la bataille, que pour moquer seigneurs, papes et puissants, et conspuer pêle-mêle les amours déçues et les existences vidées de sens terrestre.
Nos musiciens ont choisi d’incarner ces textes en s’appropriant mélodies et thèmes avec leur culture du monde d’aujourd’hui, où la guerre est invoquée en permanence et est devenue un mode de pensée et une posture. Le ‘Oud révolté et puissant de Grégory Dargent s’y déploie avec un brio détaché qui contraste idéalement avec le chant engagé et profondément tendre de Manu Théron. Étienne Gruel, maître du temps et des percussions, arbitre la rencontre avec une attention subtile, et anime toutes les hardiesses, tous les exploits dont le trio est capable. Car dans cet immense cri de deux siècles, il y a aussi la joie du défi et du jeu, le combat entendu comme plaisir humain de voir se confronter des idées et des rêves de jouissance. L’homme se fait torero des mots, des sons et des sens, en épuise la substance pour la magnifier dans ce défi ultime que porte le chant.

Tarif plein : 22€
Tarif réduit : 15€
< 12ans : gratuit

SIRVENTÉS – AIX-en-PROVENCE (13) – 23/07/20

Manu Théron plonge avec bonheur et érudition, dans le répertoire des troubadours, et plus particulièrement dans leurs poèmes satiriques et contestataires : les Sirventés.

Le sirventés est de style contestataire : il décrit sans ménagement les violences de son siècle, la stupidité des puissants et la fugacité des sentiments humains. Les Sirventés critiquent la hiérarchie spirituelle, la politisation des religions. Le « Trobar » se situe ainsi dans une autre forme de spiritualité : l’accès à la beauté, en chacun de nous, libéré de l’imposition de préceptes ou de codes de vie.

Manu au chant, Grégory Dargent au oud, et Étienne Gruel aux percussions relient, en musique, selon leurs propres interprétations et sensibilités, ce patrimoine. Comme les poèmes des troubadours, cette démarche, loin d’être passéistes, illumine surtout notre présent.

SALUT LA COMPAGNIE – MARSEILLE (13) – 26/07/20

Afin de prouver que la création sur le territoire marseillais est forte et variée, La Compagnie du Lamparo met en place Salut La Compagnie.
* Un événement pour donner de la visibilité au Lamparo en tant que structure culturelle marseillaise, ainsi qu’aux groupes que la Compagnie développe et soutient, aux projets qu’elle défend, au travail qu’elle effectue.
* Un moment privilégié, dans un cadre inhabituel, dont les mots d’ordre sont échanges, rencontres et musique, bien évidemment.
Cette 3ème édition se déroulera dimanche 26 juillet au Couvent Levat à La Belle de Mai (Marseille 3ème)

À partir de 14h – ambiance musicale par Oncle Bo

Expert en black music, Oncle Bo tel un audacieux contrebandier sonore, distille le meilleur cru de ses sélections éclectiques mais assurément dansantes. Qu’elles soient soul, funk, en provenance des Caraïbes, de Méditerranée, du Brésil, d’Afrique ou bien encore du Moyen Orient, Oncle Bo aura la perle pour vous faire groover.
🎧 https://soundcloud.com/oncle-bo

15H – concert Polifònic System

Quatre bouches pour danser !
POLIFONIC SYSTEM se réapproprie le répertoire des vieux chants à danser occitans et les tord jusqu’à en extraire l’essence enivrante et dansante. Beat-box, flûtes, machines, guitarron et bien sûr voix sont les outils de ces inventeurs du quotidien. Avec eux, les danses se révèlent aussi inattendues qu’intemporelles : une valse peut devenir un slow saturé, une farandole se transforme en transe extatique, un funk langoureux envahit les rigodons, quand une profusion électronique vient sublimer la bourrée ou la polka.
* NOUVEAU LINE-UP ! *
Le chanteur marseillais Manu Théron (Lo Còr de la Plana) et le beat-boxeur Ange B (Fabulous Trobadors), figures immuables du groupe sont désormais accompagnés par 2 nouveaux larons: Damien Toumi d’Avignon, compagnon de route du Lamparo et chanteur émérite du groupe TANT QUE LI SIAM – polyphonie occitane, et Clément Gleyze animateur des nuits surchauffées de l’invention languedocienne, émérite lui aussi dans Raffut et Du Bartàs.
Ainsi recomposé, le Polifonic System dispenser les remèdes salvateurs de l’allégresse et du « jòi » panoccitan.

🎧 https://soundcloud.com/cielamparo/sets/polifonic-system

17H30 – Concert de SIRVENTÉS

SIRVENTES plonge avec bonheur et érudition, dans le répertoire des troubadours, et plus particulièrement dans leurs poèmes satiriques et contestataires. Manu Théron au chant, Etienne Gruel aux percussions et Gregory Dargent au oud, nous montre que la musique et la poésie peuvent atténuer l’absurdité du monde.
Présent dès les premiers balbutiements du Trobar (la poésie des troubadours), le sirventés est de style contestataire : il décrit sans ménagement les violences de son siècle, la stupidité des puissants et la fugacité des sentiments humains. Au cliché réduisant le troubadour à un amant éploré réfugié dans sa tour d’ivoire, le sirventés oppose l’image d’un poète-musicien qui brocarde les princes, moque l’Eglise, pris avec ses contemporains dans les tourments et la guerre.

🎹 https://youtu.be/ZaCcnBi3Q1Y

Au couvent, le dimanche, c’est brunch en musique !
L’équipe de la buvette vous régalera avec des bons petits plats midi & soir et pour l’apéro !!! 🍹 En proposant une carte toujours aussi gourmande avec des produits locaux, et tout ça fait avec amour bien sur !!!

𝘗𝘢𝘧 : 2 𝘦𝘶𝘳𝘰𝘴 𝘥’𝘢𝘥𝘩é𝘴𝘪𝘰𝘯 à Atelier Juxtapoz – Le Couvent
𝘙𝘦𝘴𝘵𝘢𝘶𝘳𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 & 𝘣𝘶𝘷𝘦𝘵𝘵𝘦 𝘴𝘶𝘳 𝘱𝘭𝘢𝘤𝘦
📍𝘓𝘦 𝘊𝘰𝘶𝘷𝘦𝘯𝘵 52 𝘳𝘶𝘦 𝘓𝘦𝘷𝘢𝘵 13003 𝘔𝘢𝘳𝘴𝘦𝘪𝘭𝘭𝘦
www.atelier-juxtapoz.fr

SIRVENTÉS – GÖTEBORG (SE) – 13/11/20

SIRVENTÉS plonge avec bonheur et érudition, dans le répertoire des troubadours, et plus particulièrement dans leurs poèmes satiriques et contestataires. Manu Théron au chant, Etienne Gruel aux percussions et Gregory Dargent au oud, nous montre que la musique et la poésie peuvent atténuer l’absurdité du monde.
Présent dès les premiers balbutiements du Trobar (la poésie des troubadours), le sirventés est de style contestataire : il décrit sans ménagement les violences de son siècle, la stupidité des puissants et la fugacité des sentiments humains. Au cliché réduisant le troubadour à un amant éploré réfugié dans sa tour d’ivoire, le sirventés oppose l’image d’un poète-musicien qui brocarde les princes, moque l’Eglise, pris avec ses contemporains dans les tourments et la guerre.

Gregory Dargent, Étienne Gruel et Manu Théron reprennent avec l’énergie d’une espérance retrouvée les « sirventés de Guerre » de l’âge d’or occitan. Le sirventés, ce chant contestataire et sans détours, ancêtre de la protest song, est la matrice de tous les chants de luttes et de combats.
Les troubadours, princes-poètes du midi, premiers auteurs-interprètes d’Europe au XIIe siècle, les ont « trouvés » (écrits) autant pour conjurer les horreurs du siècle ou s’enhardir à la bataille, que pour moquer seigneurs, papes et puissants, et conspuer pêle-mêle les amours déçues et les existences vidées de sens terrestre.
Nos musiciens ont choisi d’incarner ces textes en s’appropriant mélodies et thèmes avec leur culture du monde d’aujourd’hui, où la guerre est invoquée en permanence et est devenue un mode de pensée et une posture. Le ‘Oud révolté et puissant de Grégory Dargent s’y déploie avec un brio détaché qui contraste idéalement avec le chant engagé et profondément tendre de Manu Théron. Étienne Gruel, maître du temps et des percussions, arbitre la rencontre avec une attention subtile, et anime toutes les hardiesses, tous les exploits dont le trio est capable. Car dans cet immense cri de deux siècles, il y a aussi la joie du défi et du jeu, le combat entendu comme plaisir humain de voir se confronter des idées et des rêves de jouissance. L’homme se fait torero des mots, des sons et des sens, en épuise la substance pour la magnifier dans ce défi ultime que porte le chant.

SIRVENTÉS – CHENNAI (IN)

Présent dès les premiers balbutiements du Trobar (la poésie des troubadours), le sirventés est de style contestataire : il décrit sans ménagement les violences de son siècle, la stupidité des puissants et la fugacité des sentiments humains. Au cliché réduisant le troubadour à un amant éploré réfugié dans sa tour d’ivoire, le sirventés oppose l’image d’un poète-musicien qui brocarde les princes, moque l’Eglise, pris avec ses contemporains dans les tourments et la guerre. Les trois musiciens ont choisi de respecter, en les développant ou en s’en inspirant, les mélodies originales, consignées à la fin du XIIIème siècle par les  derniers troubadours.

Le trio SIRVENTÉS poursuit son exploration des grands textes de la lyrique des troubadours en associant des musiciens du Tamil Nadu (Inde du sud) à l’élaboration finale du répertoire de « Batèsta », son prochain album.

Chants de guerre, de déploration de la guerre, chants d’emprisonnement, chants de combats. Grégory DargentÉtienne Gruel et Mànu Théron n’avaient aucune idée, voilà deux ans, de l’actualité tragique que pourraient évoquer ces textes anciens aujourd’hui. Après l’avoir baigné d’influences orientales et méditerranéennes, ils voulaient dépayser un peu plus ce répertoire en invitant des musiciens d’une autre culture de l’oralité et du mythe à le revisiter avec eux.

 Les Troubadours – chanteurs, princes et poètes qui ont écrit et composé en langue occitane dans le sud de la France au XIIe siècle – ont laissé à la postérité de nombreux textes, dont certains sont même accompagnés de leurs mélodies originales.

Grégory Dargent, Étienne Gruel et Mànu Théron ont fondé le trio Sirventés pour chanter cette poésie et la magnifier dans le style qui la caractérise le plus (après la canson d’amour), c’est-à-dire le sirventés, texte polémique, contestataire et vivifiant, souvent créé à partir de mélodies populaires. Dans ce nouvel opus consacré aux chansons liées à la guerre et aux batailles, les musiciens ont voulu chercher une nouvelle inspiration dans le Tamil Nadu. Comme la culture occitane, la culture tamoule regorge d’histoires parallèles, et surtout de sons vivants et inspirants. Le groupe a donc choisi d’inviter Mylai Karthikeyan au Nadhaswaram et Sekar Kothandaraman au Thavil pour les assister dans le développement de cette nouvelle création.

Concert en partenariat avec l’Alliance Française de Madras, l’Institut Français en Inde, le Festival « French Rendez-vous » organisé en collaboration avec le Consulat Général de France à Pondichéry et Chennai, le gouvernement de Pondichéry, et le gouvernement du Tamil Nadu.

SIRVENTÉS – PONDICHERRY (IN)

Présent dès les premiers balbutiements du Trobar (la poésie des troubadours), le sirventés est de style contestataire : il décrit sans ménagement les violences de son siècle, la stupidité des puissants et la fugacité des sentiments humains. Au cliché réduisant le troubadour à un amant éploré réfugié dans sa tour d’ivoire, le sirventés oppose l’image d’un poète-musicien qui brocarde les princes, moque l’Eglise, pris avec ses contemporains dans les tourments et la guerre. Les trois musiciens ont choisi de respecter, en les développant ou en s’en inspirant, les mélodies originales, consignées à la fin du XIIIème siècle par les  derniers troubadours.

Le trio SIRVENTÉS poursuit son exploration des grands textes de la lyrique des troubadours en associant des musiciens du Tamil Nadu (Inde du sud) à l’élaboration finale du répertoire de « Batèsta », son prochain album.

Chants de guerre, de déploration de la guerre, chants d’emprisonnement, chants de combats. Grégory DargentÉtienne Gruel et Mànu Théron n’avaient aucune idée, voilà deux ans, de l’actualité tragique que pourraient évoquer ces textes anciens aujourd’hui. Après l’avoir baigné d’influences orientales et méditerranéennes, ils voulaient dépayser un peu plus ce répertoire en invitant des musiciens d’une autre culture de l’oralité et du mythe à le revisiter avec eux.

 Les Troubadours – chanteurs, princes et poètes qui ont écrit et composé en langue occitane dans le sud de la France au XIIe siècle – ont laissé à la postérité de nombreux textes, dont certains sont même accompagnés de leurs mélodies originales.

Grégory Dargent, Étienne Gruel et Mànu Théron ont fondé le trio Sirventés pour chanter cette poésie et la magnifier dans le style qui la caractérise le plus (après la canson d’amour), c’est-à-dire le sirventés, texte polémique, contestataire et vivifiant, souvent créé à partir de mélodies populaires. Dans ce nouvel opus consacré aux chansons liées à la guerre et aux batailles, les musiciens ont voulu chercher une nouvelle inspiration dans le Tamil Nadu. Comme la culture occitane, la culture tamoule regorge d’histoires parallèles, et surtout de sons vivants et inspirants. Le groupe a donc choisi d’inviter Mylai Karthikeyan au Nadhaswaram et Sekar Kothandaraman au Thavil pour les assister dans le développement de cette nouvelle création.

Concert en partenariat avec l’Alliance Française de Madras, l’Institut Français en Inde, le Festival « French Rendez-vous » organisé en collaboration avec le Consulat Général de France à Pondichéry et Chennai, le gouvernement de Pondichéry, et le gouvernement du Tamil Nadu.

SIRVENTÉS – CHENNAI (IN)

Présent dès les premiers balbutiements du Trobar (la poésie des troubadours), le sirventés est de style contestataire : il décrit sans ménagement les violences de son siècle, la stupidité des puissants et la fugacité des sentiments humains. Au cliché réduisant le troubadour à un amant éploré réfugié dans sa tour d’ivoire, le sirventés oppose l’image d’un poète-musicien qui brocarde les princes, moque l’Eglise, pris avec ses contemporains dans les tourments et la guerre. Les trois musiciens ont choisi de respecter, en les développant ou en s’en inspirant, les mélodies originales, consignées à la fin du XIIIème siècle par les  derniers troubadours.

Le trio SIRVENTÉS poursuit son exploration des grands textes de la lyrique des troubadours en associant des musiciens du Tamil Nadu (Inde du sud) à l’élaboration finale du répertoire de « Batèsta », son prochain album.

Chants de guerre, de déploration de la guerre, chants d’emprisonnement, chants de combats. Grégory DargentÉtienne Gruel et Mànu Théron n’avaient aucune idée, voilà deux ans, de l’actualité tragique que pourraient évoquer ces textes anciens aujourd’hui. Après l’avoir baigné d’influences orientales et méditerranéennes, ils voulaient dépayser un peu plus ce répertoire en invitant des musiciens d’une autre culture de l’oralité et du mythe à le revisiter avec eux.

 Les Troubadours – chanteurs, princes et poètes qui ont écrit et composé en langue occitane dans le sud de la France au XIIe siècle – ont laissé à la postérité de nombreux textes, dont certains sont même accompagnés de leurs mélodies originales.

Grégory Dargent, Étienne Gruel et Mànu Théron ont fondé le trio Sirventés pour chanter cette poésie et la magnifier dans le style qui la caractérise le plus (après la canson d’amour), c’est-à-dire le sirventés, texte polémique, contestataire et vivifiant, souvent créé à partir de mélodies populaires. Dans ce nouvel opus consacré aux chansons liées à la guerre et aux batailles, les musiciens ont voulu chercher une nouvelle inspiration dans le Tamil Nadu. Comme la culture occitane, la culture tamoule regorge d’histoires parallèles, et surtout de sons vivants et inspirants. Le groupe a donc choisi d’inviter Mylai Karthikeyan au Nadhaswaram et Sekar Kothandaraman au Thavil pour les assister dans le développement de cette nouvelle création.

Concert en partenariat avec l’Alliance Française de Madras, l’Institut Français en Inde, le Festival « French Rendez-vous » organisé en collaboration avec le Consulat Général de France à Pondichéry et Chennai, le gouvernement de Pondichéry, et le gouvernement du Tamil Nadu.

SIRVENTES – 08/03/23 – Göteborgs Symfoniker (Suède)

SIRVENTES

 

Grégory Dargent, Étienne Gruel et Manu Théron reprennent avec l’énergie d’une espérance retrouvée les « Sirventés de Guerre » de l’âge d’or occitan.

Le Sirventés ce chant contestataire et sans détours, ancêtre de la protest song, est la matrice de tous les chants de luttes et de combats. Les troubadours, princes-poètes du midi, premiers auteurs-interpètes d’Europe au XIIè siècle, les ont « trouvés » (écrits) autantpour conjurer les horreurs du siècle ou s’enhardir à la bataille, que pour moquer seigneurs, papes et puissants, et conspuer pêle-mêle les amours déçues et les existences vidées de sens terrestre.

Nos musiciens ont choisi d’incarner ces textes en s’appropriant mélodies et thèmes avec leur culture du monde d’aujourd’hui, où la guerre est invoquée en permanence et est devenue un mode de pensée et une posture.

Le ‘Oud révolté et puissant de Grégory Dargent s’y déploie avec un brio détaché qui contraste idéalement avec le chant engagé et profondément tendre de Manu Théron. Etienne Gruel, maître du temps et des percussions, arbitre la rencontre avec une attention subtile, et anime toutes les hardiesses, tous les exploits dont le trio est capable. Car dans cet immense cri de deux siècles, il y a aussi la joie du défi et du jeu, le combat entendu comme plaisir humain de voir se confronter des idées et des rêves de jouissance.

L’homme se fait torero des mots, des sons et des sens, en épuise la substance pour la magnifier dans ce défi ultime que porte le chant.

 

Avec :
Mànu Théron (Lo Còr de la Plana) : chant, bendir
Grégory Dargent (L’Hijâz’Car, Electrik Gem) : oud, arrangements
Étienne Gruel : percussions

 

« Un trio imprégné d’esprit méditerranéen, qui donne à cette poésie féconde, qui a inspiré Dante, une sonorité aussi intemporelle qu’étonnante. » Télérama sortir TT

« Quelle véhémence, quelle force se dégagent de ces chants adaptés ou inspirés des Sirventès! » Libération

« Ils s’inspirent des mélodies originelles avec autant de respect que de créativité. L’emploi du luth oud ouvre, à un pareil répertoire, des horizons insoupçonnés. » L’Humanité

mars 08 2024

Details

Date: mars 8
Time: 19 h 30 min - 22 h 00 min
Cost: 123sek à 315sek
Événement Categories: ,
Événement Tags:,
Website: Visit Event Website

Venue

Goteborgs symfoniker

Konserthuset Götaplatsen
Göteborg, 412 56 Suède

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Phone:

031-726 53 00

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Organisateur

Göteborgs Konserthus
Website: Visit Organizer Website